Statues de Jacques Cartier et de Samuel Champlain, 1934, Jardin de la Nouvelle-France, Paris
C’est à l’angle de l’avenue Franklin-Roosevelt et du cours la Reine, derrière le Grand Palais, que se trouve le jardin dit de la Nouvelle-France.
Aménagé pour l’exposition universelle de 1900 dans l’enceinte du Pavillon helvétique, dans le style des jardins anglais, avec pièces d’eau, ponts et rocaille, il avait porté le nom de Jardin de la Vallée suisse jusqu’en 2010, date de sa nouvelle appellation sur proposition de l’ambassade du Canada.
Ce nouveau nom couronnait un aménagement plus ancien. En 1934, en effet, le carrefour dont le jardin fait angle était baptisé Place du Canada et y était inauguré un buste en bronze de Jacques Cartier. Offert par le Comité France-Amérique, il marquait ainsi le 4e centenaire du débarquement du navigateur sur les côtes américaines.
Si les cérémonies furent en France discrètes – pour ne pas froisser les Anglo-canadiens (selon certaines sources), elles furent en revanche enthousiastes au Canada français, notamment lors de l’inauguration du pont Jacques Cartier de Montréal, à l’occasion de laquelle un double de la statue fut offert à la Ville.
Buste de Jacques Cartier par Drivier, 1934
Cette statue est l’œuvre de Léon Ernest Drivier (1878-1951). Ce sculpteur fameux à son époque, et à qui l’on doit entre autres la France apportant la paix et la prospérité aux colonies (Exposition coloniale de 1931), aujourd’hui Porte Dorée, a signé ici une œuvre de petite taille, fort éloignée de sa production traditionnelle, monumentale et aux formes pures, propre au courant Art Déco.
L’effigie de Jacques Cartier figurera également cette même année 1934 sur série de deux timbres, dessinée par Pierre Gandon (1889-1990) et gravée par Achille Ouvré (1872-1951). Notons qu’il s’agit du premier timbre français consacré à l’histoire de la Nouvelle-France alors que, dès le milieu du XIXe siècle, les postes canadiennes avaient émis un portrait de Cartier.
Timbre à l’effigie de Cartier, 1934, par Gandon et Ouvré
Enfin, en 2004, est placé un buste de Samuel de Champlain, à l’occasion du 400e anniversaire de son deuxième voyage, considéré comme la première tentative d’installation permanente dans ce qui deviendra la Nouvelle-France. Il s’agit d’une réplique en bronze du modèle réalisé en 1934 par le Québécois Alfred Laliberté (1878-1953).
Buste de Champlain, par Laliberté, réplique du modèle de 1934
Sources : Braudel, 1984 ; Cartier, 1545 ; Gagnon et Petel, 1986 ; Glénisson, 1994.
C’est à l’angle de l’avenue Franklin-Roosevelt et du cours la Reine, derrière le Grand Palais, que se trouve le jardin dit de la Nouvelle-France.
Aménagé pour l’exposition universelle de 1900 dans l’enceinte du Pavillon helvétique, dans le style des jardins anglais, avec pièces d’eau, ponts et rocaille, il avait porté le nom de Jardin de la Vallée suisse jusqu’en 2010, date de sa nouvelle appellation sur proposition de l’ambassade du Canada.
Ce nouveau nom couronnait un aménagement plus ancien. En 1934, en effet, le carrefour dont le jardin fait angle était baptisé Place du Canada et y était inauguré un buste en bronze de Jacques Cartier. Offert par le Comité France-Amérique, il marquait ainsi le 4e centenaire du débarquement du navigateur sur les côtes américaines.
Si les cérémonies furent en France discrètes – pour ne pas froisser les Anglo-canadiens (selon certaines sources), elles furent en revanche enthousiastes au Canada français, notamment lors de l’inauguration du pont Jacques Cartier de Montréal, à l’occasion de laquelle un double de la statue fut offert à la Ville.
Buste de Jacques Cartier par Drivier, 1934
Cette statue est l’œuvre de Léon Ernest Drivier (1878-1951). Ce sculpteur fameux à son époque, et à qui l’on doit entre autres la France apportant la paix et la prospérité aux colonies (Exposition coloniale de 1931), aujourd’hui Porte Dorée, a signé ici une œuvre de petite taille, fort éloignée de sa production traditionnelle, monumentale et aux formes pures, propre au courant Art Déco.
L’effigie de Jacques Cartier figurera également cette même année 1934 sur série de deux timbres, dessinée par Pierre Gandon (1889-1990) et gravée par Achille Ouvré (1872-1951). Notons qu’il s’agit du premier timbre français consacré à l’histoire de la Nouvelle-France alors que, dès le milieu du XIXe siècle, les postes canadiennes avaient émis un portrait de Cartier.
Timbre à l’effigie de Cartier, 1934, par Gandon et Ouvré
Enfin, en 2004, est placé un buste de Samuel de Champlain, à l’occasion du 400e anniversaire de son deuxième voyage, considéré comme la première tentative d’installation permanente dans ce qui deviendra la Nouvelle-France. Il s’agit d’une réplique en bronze du modèle réalisé en 1934 par le Québécois Alfred Laliberté (1878-1953).
Buste de Champlain, par Laliberté, réplique du modèle de 1934